Nationalité : Américaine
Nom de naissance : John Joseph Nicholson
Date et Lieu de naissance : 22 Avril 1937 à New-York (U.S.A.)
Films préférés : La dernière corvée, Vol au dessus d’un nid de coucou, Shining, Chinatown, Les sorcières d’Eastwick, Monsieur Schmidt
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PORTRAIT
La mère de Jack Nicholson, June Nilson était une showgirl et son père, Donald Rose était un showman également. Elevé par ses grands-parents, le petit Jack Nicholson pensa que ces derniers étaient ses parents et celle qu’il prenait pour sa soeur était en fait sa mère. Une réalité qu’il apprendra qu’à l’âge de 37 ans, sa grand-mère et sa mère étant déjà décédées. Pour ses premiers dans le monde du cinéma, Jack Nicholson ne se contente pas d’être acteur. Il entame en effet, le métier en écrivant des scénarios et en travaillant comme producteur auprès des acteurs tels que Roger Corman.
En 1958, en jouant avec ce dernier, l’acteur débutant joue dans « The cry baby killer » où il incarne un jeune délinquant. Deux ans plus tard, il apparaît dans « La petite boutique des horreurs » dans la peau de Wilbur Force, un patient masochiste du dentiste. Déjà, dès ses débuts, Jack Nicholson s’attaque aux rôles un brin névrosé. Toujours en collaboration avec Roger Corman, il poursuit dans deux films dans la même année 1963. Dans l’un d’entre eux, « L’halluciné », il a pour partenaire sa compagne Sandra Knight.
Au cours de ces années 1960, lorsqu’il ne tourne pas, l’acteur se met à l’écriture de scénarios et donne alors naissance à « Flight to Fury » en 1964 ou « Head des Monkees » en 1968. Au cours de la même décennie, Jack Nicholson a également joué sur le petit écran dont notamment des apparitions dans la série télévisée « The Andy Griffith show ». Ne voyant pas sa carrière d’acteur décoller, il envisage sérieusement de devenir réalisateur tout en continuant l’écriture. En 1967, il connaît en effet son premier triomphe avec « The trip » qui voit la prestation de Dennis Hopper et qui lui offrira en 1969, avec Peter Fonda, l’opportunité de redevenir acteur dans « Easy rider ».
Dans ce film, il incarne un avocat sous l’emprise de l’alcool, une interprétation qui lui permet d’être nommé pour la première fois aux Oscars. Il n’attendra pas des années pour recevoir la prochaine nomination puisqu’il est nommé aux Golden Globes dans la catégorie meilleur acteur dès 1970, pour son personnage dans le long-métrage « Cinq pièces faciles ». Nommé encore une fois aux Oscars pour sa prestation dans le film noir « Chinatown », Jack Nicholson laisse passer la fameuse sculpture et la gagne grâce à sa performance dans « Vol au-dessus d’un nid de coucou ». D’un succès considérable, le film rafle quatre trophées dont l’Oscar de la meilleure actrice et celui du meilleur film de 1975.
En 1980, Jack Nicholson continue à tourner dans notamment le film de Stanley Kubrick sorti sous le titre de « Shining ». Campant le personnage de Jack Torrance, un personnage du roman éponyme de Stephen King, sa magnifique prestation dans « Shining » est sans conteste, l’une des plus remarquables de sa carrière d’acteur. N’ayant obtenu aucune récompense majeure pour ce grand film, il décroche un autre Oscar trois ans plus tard à travers le long-métrage « Tendres passions » dans lequel il joue un second rôle. D’autre part, au cours des années 1980, l’acteur Jack Nicholson fut très productif, car on recense une douzaine de films à son actif rien que pour cette décennie.
Citons ainsi le film « Le facteur sonne toujours deux fois » sorti au cours de l’année 1981, « Les sorcières d’Eastwick » de 1987 ainsi que « Ironweed » de la même année. Ce dernier film ainsi que « L’honneur des Prizzi » sorti en 1985 lui valent d’ailleurs deux nominations aux Oscars dans la catégorie du meilleur acteur des éditions respectives de 1985 et 1987.
En 1989, tenant le personnage du Joker dans « Batman », il offre tout le talent qui lui est spécifique que le film ne put que faire un triomphe dès sa sortie. Grimpant au box-office et générant un succès mondial, « Batman » rapporte près de soixante millions de dollars à l’acteur. Au cours de la décennie 90 suivante, Jack Nicholson poursuivra brillamment sa carrière en jouant dans de nombreux films. Si la plupart de ses prestations sont plutôt bien reçues si elles ne lui rapportent pas une récompense prestigieuse, certaines prestations de l’acteur n’ont pas suscité l’enthousiasme. Dans ce sens, son rôle dans « Man trouble », un film de Bob Rafelson sorti en 1992, lui a valu d’être nommé aux Razzie awards du pire acteur.
Il en sera de même pour « Hoffa », sorti également en 1992, dirigé par Danny De Vito et qui est également son partenaire dans le film. Quoiqu’il en soit, brillant toujours dans les personnages névrotiques, Jack Nicholson remporte l’Oscar du meilleur acteur pour « Pour le pire et pour le meilleur ». Dans ce dernier film, il partage l’affiche avec Helen Hunt.
Jack Nicholson démarre les années 2000 en remportant encore une fois une prestigieuse récompense pour son talent d’acteur. A l’affiche du film « Monsieur Schmidt » dans les salles en 2002, sa surprenante interprétation du personnage principal du film, Warren Schmidt, démontre une autre dimension de son talent, et dévoile ici un jeu plus posé tout en douceur. Une facette de son talent qu’il n’avait pas encore dévoiler auparavant. L’année suivante, l’acteur joue dans le film comique « Self control » et « Tout peut arriver ».
En 2006, il retrouve un personnage sombre dans le film « Les infiltrés » avec la réalisation de Martin Scorsese. Dans ce dernier film, il partage l’affiche avec Leonardo Di Caprio dans le rôle d’un agent de police William Costigan Jr, Mark Wahlberg et Matt Damon. Toujours dans la même année, Jack Nicholson tourne « The bucket list » dont la sortie se fera en 2008. Dans sa vie personnelle, il a été marié plusieurs fois. Il est père de quatre enfants qui sont Jennifer Nicholson, Caleb Goddard, Lorraine Nicholson et Raymond Nicholson.
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