Divergente

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U.S.A. – Science fiction, drame, action – Date de sortie : 09/04/2014 – Durée : 02h19 – Titre Original : DIVERGENT

Avec : Shailene Woodley, Theo James, Kate Winslett, Ashley Judd, Maggie Q

Résumé : Tris vit dans un monde post-apocalyptique où la société est divisée en cinq clans (Audacieux, Érudits, Altruistes, Sincères, Fraternels). À 16 ans, elle doit choisir son appartenance pour le reste de sa vie. Cas rarissime, son test d’aptitude n’est pas concluant : elle est Divergente. Les Divergents sont des individus rares n’appartenant à aucun clan et sont traqués par le gouvernement. Dissimulant son secret, Tris intègre l’univers brutal des Audacieux dont l’entraînement est basé sur la maîtrise de nos peurs les plus intimes.

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DIVERGENTE – Tris à l’école des sorcières !

Recette du jour, bonjour ! Comment s’y prend-on, en 2014, pour faire un film bon marché dont les adolescents serait la principale cible ? C’est très simple. Les lecteurs d’Harry Potter ayant bien grandit, il faut dès à présent se pencher sur les nouvelles lectures de ses mêmes fans qui consomment de l’univers alternatif et où sont projetés tous leurs désirs, fantasmes, angoisses, peurs et autres frustrations. La nouvelle saga de Veronica Roth semblent parfaite pour cela car le fond de l’oeuvre flirte avec celui de The Hunger Games, un post-apocalyptique saupoudré de Twilight et de Battle Royal (Si si, c’est possible !), livres écrits par Suzanne Collins et publié trois ans avant Divergent.

La grande originalité de ce scénario ? Il mélange habilement à la fois les thématiques du passage à l’àge adulte et le combat contre l’ordre établi de The Hunger Games et le système de classe de Harry Potter ou chacune des castes offre une destinée différente à son protagoniste. Maintenant que nous avons les ingrédients nécessaires, il faut un cuisinier suffisamment doué pour mettre en image l’univers dystopique de Divergent : Neil Burger (L’illusioniste, Limitless) sera l’homme de la situation. Rajoutez à cela un casting idéal avec jolies poupées et beaux garçons et le tour est joué !

… Et le pire dans tout cela, c’est que ça marche ! Si l’histoire sent le réchauffé à plein nez, l’actrice Shailene Woodley (The descendants, The spectacular now) reste l’élément le plus savoureux du métrage car elle possède la sensibilité et la force de caractère de Katniss/Jennifer Lawrence (l’héroïne de The Hunger Games), le coté sophistiqué et glamour en moins. Plus proche de nous, on s’attache assez naturellement à son parcours initiatique … Mais pour le reste, il faudra être extrêmement tolérant car ce film de 2h20 n’est qu’un pâle et conventionnel copié/collé d’aventures qu’on a pu voir ses dernières années sur grand écran dans les oeuvres précités. De plus, lent à se mettre en place – défaut principal de ce premier opus, je regrette le rythme plus proche du format de la série que du long-métrage dans sa dynamique de narration. Il faut bien attendre 1h30 de film avant que l’histoire ne commence réellement !

Depuis les années 2000, on a vu surgir plusieurs films et franchises ou les ‘femmes d’actions‘ sont à l’honneur. Drew Barrymore, Cameron Diaz, Lucy Liu (Les Charlie’s Angels 1 & 2), Uma Thurman (Kill Bill 1 & 2), Kate Beckinsale (les quatre Underworld) et encore Milla Jovovich (les cinq Resident Evil) parvenaient à s’imposer dignement auprès de leur concurrent masculin (Spiderman, Batman, Fast and Furious, Jason Bourne ou l’éternel James Bond). Je souhaite donc la bienvenue à Jennifer Lawrence et à Shailene Woodley aux royaumes des action-movies (mais pas que !) qui risquent surement de s’imposer dans cette décennie avec leur franchise respective !