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U.S.A. – Biopic (01h42min) – Date de sortie : 04/04/2012
Avec : Michelle Williams, Eddie Redmayne, Julia Ormond, Kenneth Brannagh
Résumé : Au début de l’été 1956, Marilyn Monroe se rend en Angleterre pour la première fois. En pleine lune de miel avec le célèbre dramaturge Arthur Miller, elle est venue tourner LE PRINCE ET LA DANSEUSE, le film qui restera célèbre pour l’avoir réunie à l’écran avec Sir Laurence Olivier, véritable légende du théâtre et du cinéma britanniques, qui en est aussi le metteur en scène. Ce même été, Colin Clark, 23 ans, met pour la première fois le pied sur un plateau de cinéma. Tout juste diplômé d’Oxford, le jeune homme rêve de devenir cinéaste et a réussi à décrocher un job d’obscur assistant sur le plateau. Quarante ans plus tard, Clark racontera ce qu’il a vécu au fil des six mois de ce tournage mouvementé dans son livre, « The Prince, the Showgirl and Me ». Mais il manque une semaine dans son récit…
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MY WEEK WITH MARYLIN – Le crépuscule d’une déesse !
Quelle histoire nous raconte-t-on au juste ! Est-ce la relation intime entre un jeune assistant réalisateur et une icône ? Ou peut-être est ce la rencontre entre un vieil acteur anglais et une jeune actrice américaine que tout oppose ? Est ce un film sur les deux facettes d’une icone, à savoir Marilyn l’actrice et Marilyn la personne ? Est ce un film sur l’histoire du cinéma et sur la fabrication d’un film en nous montrant ce qui se passe derrière et devant la caméra ?
En fait, c’est un peu tout ça. Malheureusement, ses multiples lectures ne prennent jamais sens, la faute à une mise en scène d’une pauvreté consternante ; seule la photographie donne une élégance à l’ensemble. La caméra se contente de filmer des acteurs/personnages – qui eux, pour notre plus grand bonheur sont heureusement excellents – sans même aller jusqu’au bout de cette dualité qui habitent les comédiens qu’on tente ici d’aborder à travers cette histoire.
Le scénario nous montre simplement une Marilyn Monroe fragile et capricieuse qui supporte avec beaucoup de difficulté son statut d’icône. L’empathie ne fonctionne malheureusement pas la faute au scénario qui n’a pas su trouver un point de vue particulier, une approche vraiment singulière. Résultat, la faiblesse du récit tire le film vers le bas ce qui est embêtant pour une oeuvre retraçant les sept jours de l’actrice la plus célèbre du monde.
Ne lui ressemblant que sommairement, la plastique et le jeu de Michelle Williams nous offre une Marilyn plus humaine et sensible que véritablement iconique et je pense sincèrement que Scarlett Johansson, qui a refusé le rôle, aurait été plus convaincante. Mais quoi qu’on en dise, après Sept minutes de réflexion, je me dis que de toute façon Les hommes préfèrent la vraie Marilyn à ses sosies ! Rendez moi Marilyn !!!
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Ecrit et publié par Mathieu Breuillon
BANDE ANNONCE :