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U.S.A. – Aventure, action, fantasy – Date de sortie : 02/04/2014 – Durée : 01h59
Avec : Keanu Reeves, Hiroyuki Sanada, Kô Shibasaki, Asano Tadanobu
Résumé : Un perfide seigneur de guerre ayant tué leur maître et banni leur tribu, 47 samouraïs errants jurent de se venger et de restaurer l’honneur de leurs compatriotes. Arrachés à leurs foyers et perdus aux quatre coins des terres connues, cette poignée de rebelles se voit contrainte de recourir à l’aide de Kai – un demi sang qu’ils avaient jadis renié – lors de leur combat à travers un univers violent, peuplé de monstres mythologiques, de métamorphoses maléfiques et d’effroyables dangers. Cet exil sera l’occasion pour cet esclave rejeté de se révéler leur arme la plus redoutable, et de devenir la figure héroïque qui donnera à cette troupe d’insoumis l’énergie de marquer à jamais l’éternité.
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AVIS : Trop programmatique et mécanique dans son récit, il est difficile de trouver un intérêt quelconque à ce 47 Ronin qui ravira surtout les profanes de la culture japonaise et les amateurs d’effets visuels. L’intrigue n’est pas inintéressante pour autant mais le manque de dynamisme de la mise en scène ne parvient pas à créer une véritable attraction. Carl Rinsch, qui soigne pourtant plutôt bien ses plans et fait un véritable effort à filmer autant la campagne japonaise qu’à faire vivre sa mythologie, peine à donner vie à ce récit maints fois vue par le cinéphile que je suis. De plus, si le mélange entre blockbuster hollywoodien et particularisme culturel compose un honnête divertissement, le manque d’expérience du réalisateur devient flagrant quand il s’agit de filmer l’action pure, en témoigne le découpage maladroit et souvent illisible des scènes de combat.
J’espère surtout que ce 47 ronin donnera envie au spectateur de s’intéresser au Chambara (film de sabre japonais) et au cinéma asiatique en particulier, car ce film grand spectacle n’a d’intérêt que pour celui qui ne connaît absolument rien aux rites des samourais … et pour ce spectateur, on peut dire qu’il s’agit d’une bonne entrée en la matière.
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Ecrit et publié par Mathieu Breuillon
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