Dessin : Fiona Staples – Scénario : Brian K. Vaughan
Editeur : Urban Indies (2013) – Origine : U.S.A. – Nombre de planches : 168
Résumé : Un univers sans limite, peuplé de tous les possibles. Une planète, Clivage, perdue dans la lumière froide d’une galaxie mourante. Sur ce monde en guerre, la vie vient d’éclore. Deux amants que tout oppose, Alana et Marko, donnent naissance à Hazel, un symbole d’espoir pour leurs peuples respectifs. L’espoir, une idée fragile qui devra s’extraire du chaos de Clivage pour grandir, s’épanouir et conquérir l’immensité du cosmos.
___________________________________________________________________________
AVIS : Je ne sais pas par quel miracle cette BD de science fiction aussi insolite que foisonnante avec cette multitude de races improbables fonctionne mais le plaisir de se laisser transporter dans une sorte d’univers starwarsien sous ecsta est là, intact ! Les deux auteurs convoquent tous les bons ingrédients et réussissent à rendre crédibles des extravagances qui auraient pu nous laisser « sur Terre », voire noue dérouter ou même nous rebuter, mais il n’en n’est rien.
On a beau suivre une histoire à la Roméo & Juliette inter-espèce qui dans un premier temps laisse perplexe puis fini par nous captiver et nous émouvoir au plus haut point, on reste accroché à chaque page aux personnages, à leurs péripéties et autres rencontres improbables. Mélange décoiffant de space opera, de pulp, de récit d’aventure, de tragédie, de romance et d’humour, le style s’impose de lui même avec une étonnante cohérence, sans doute grâce au dynamisme du récit sans trop de temps mort, aux enjeux clairs et directifs qui ne laissent aucun répit aux héros et à la variété de ses thématiques qui rendent l’objet complètement universel et intemporel. Le bestiaire est lui aussi complètement fascinant, les créateurs ne s’embarrassent d’aucune limite, si bien qu’on croise une arachno-guerrière, une femme licorne ou encore un gentil fantôme mauve phosphorescent, tout ça, encore une fois, sans que l’on soit désarçonné.
De plus, cette édition regroupe en 168 pages une série qui comporte, comme la plupart des comics, 24 pages grand maximum par épisode donc dès qu’un cliffhanger survient en fin de chapitre, c’est plutôt agréable de lire cette bande-dessinée sans qu’il n’y d’attente car quand on a commencé à la lire on n’a pas du tout envie de s’arrêter. Bref, un vrai régal ! J’ai bien hâte de lire la suite !
___________________________________________________________________________
Ecrit et publié par Mathieu Breuillon